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Pierre MICHON – Vies minuscules
Il est de ces auteurs, éminemment rares, de qui l’on diffère longtemps de parler, tant leur prose vous muselle. Vous fait taire, plutôt, vous tient coi, bouche bée : rien là de péremptoire, tout y est poésie, exquise rigueur, douceur miséricordieuse.
Ici, transmutation du terroir dans la respiration océanique de l’écriture.
Oh oui… le mieux à faire est de lire, lire c’est-à-dire entendre sourdre le pouls de la littérature. De lire et se taire.
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